Assis derrière un chêne.

Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 04/03/2007

L'individu qui avait réussit à passer par la grand place, avec difficulté à cause des gardes faisant bien leur travail il avait enfin réussit à atteindre les grands jardins. L'homme esperait ne pas arriver en retard. Et se demandait encore de quoi il allait bien parler. Toute manière, après ça il devrait voir Anarion, lui expliquant un détail qu'il avait vu.

Il courut cette fois-ci s'abritter derrière un chêne massif. Une sorte de "jeu" auquel il voulait jouer. Le lieutenant de la garde du roi Guildamesh, voulait surprendre la femme.

Pyriale fit son entrée dans le Grand Parc. Ne voyant pas Rukaïnn, elle posa machinalement sa main droite sur son fourreau tandis qu’elle progressait à pas lent dans le paysage splendide qui s’offrait à elle. Laissant la brise nocturne faisant danser sa chevelure émeraude et caressait son visage éclairé par les rayons de la lune, elle faisait dans ces moments le vide dans son esprit pour se laisser aller au plaisir du spectacle qui se dressait, la beauté des jardins Min’Razien semblaient inégalable…Arrêtant sa marche devant le lac des Jardins Min’Raziens, un silence s’imposa tandis que la Maître Mercenaire fixait la surface paisible du lac. Elle prit alors un ton interrogateur en s’adressant au vide.

- Vas-tu daigner te montrer mon Hybride préféré, ou serais tu d’humeur taquine ce soir ?

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Rukainn tourna la tete vers la femme et surtout aux paroles.

- 'Mon hybride preféré? Comment elle sait que c'est moi?'

Il la fixa longuement avant de prendre parole derrière ce meme chêne.

- Comment sais tu que c'est moi?

Le vent faisait danser sa cape, il retira néanmoins son capuchon, laissant son visage à l'air libre. L'homme secoua la tête pour remettre les cheveux en place avant de retourner son regard vers la Maître mercenaire.

Un sourire en coin s’insinua sur les lèvres de Pyriale, elle pris une voix suave et ironique pour répondre a l’étonnement de Rukaïnn.

- Comment ai-je pu faire ? Sachant que Cyonn m’a parlé de ton envie de me revoir pas plus tôt que ce matin et que la nouvelle sentinelle que j’ai fais posté s’est empressé sur le chemin des jardins Min’Razien de me faire la description d’un inconnu vu dans les forets correspondant à ton physique…c’est sûrement que je dois avoir des dons de voyance, j’ai toujours su que j’aurais du m’inscrire à l’école de magie de Trigorn. * faux soupir *

Pyriale marqua un silence en fixant la lune puit reprit la parole.

- Mais j’avoue que le doute a persisté jusqu'à ce que le son de ta voix me parvienne…car tu n’es pas un habitué de ce genre comportement…à moins que ce soir ne soit pas un soir comme les autres ?

Le regard émeraude de la Maître Mercenaire se figea croisant celui de Rukaïnn.

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Rukainn observa Pyriale, un sourire amusé aux lèvres.

- Vos sentinelles sont performantes. Tout comme vos gardes. Je tire mon chapeau.

L'homme s'avança se montrant alors, éclairé par la lune. Il n'avait plus ses ailes noires, cachée? peut être, ou pas. Seul lui connaissait ce qu'il avait fait. Il s'approcha puis s'arreta à quelques mètres.

- Et maintenant tu dois te demander ce que je fais là, non? Etrange de me voir, surtout que j'ai risqué ma peau pour venir.

L'homme soupira, puis desccendit son regard vers l'herbe.

- Je suis venu pour te rendre un bonjour, enfin un bonsoir. Et je m'assure que tu sois encore en vie. Tu sais pourquoi, non?

L'homme redressa la tete et marcha vers la droite.

- Enfin bon, peu importe. Dit il en passant ses maisn derrière son dos. Quoi de beau?

La louve avait suivit Rukaïnn pour s'assurée qu'il n'etait pas un ennemi, elle écouta un instant Pyriale puis se détourna et repartie dans la forêt.

Une teinte d’étonnement agréable était visible sur le visage de la Mercenaire.

- Encore une obsession qui te guide partiellement à moi…mais je vois que ma vie t’importe et j’en suis flattée, pour un peu je croirais que j’ai une certaine place dans ton cœur *ironique*. Comme tu le sais, j’occupe maintenant un poste a responsabilité beaucoup plus grand, mais mon rêve est ici : un monde sans peur des guerre entre le bien et le mal, une citée prospère ou seul l’intérêt de ses habitants compte. Une vie sereine que je m’efforcerais de protéger pour tout les Min’Raziens, n’as-tu jamais désiré une telle vie ?

* Se tourne vers Rukaïnn complètement *

- Loin est le temps où l’inconnue que j’étais te suivait pour un but mystérieux et où le Conseiller de l’Empire que tu étais chercher à connaître mon identité. Pourtant, il faut croire que même a Min’Raza certaines personnes sont là pour me rappeler ta personne…Vois tu de qui je parle ?

Pyriale plissa légèrement les yeux car elle savait qu’elle évoquait un sujet délicat.

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Un rire amusé se fit entendre pendant qu'elle parlait de ses rêves et de sa question.

- Serais-ce une invitation à vivre ici, Pyriale? Dit-il d'un ton ironique.

L'homme plongea son regard dans celui de la Maître mercenaire

- J'ai revé de ce genre de monde oui. Mais je ne puis y participer. Je ne suis pas humain, tu sais et tant qu'il y aura un démon sur Vesperae, il y aura un risque de menace.

Il la laissa continuer de parler et quand elle eut terminée, il la regarda le sourire aux lèvres.

- Cyonn? Je lui avais juste demander de te dire ça. Il ne reparlera plus de moi.

Tout en la regardant il plissa les yeux, essayant de déceler quelque chose, n'importe quoi.

- Mais serais-tu troublée lorsqu'il évoque mon nom? Il était mi sérieux et mi ironique, on ne savait pas trop s'il fallait prendre sa question à la plaisanterie ou au sérieux.

- J'ai tendance à croire que tu m'as pris Mekidemaru dans le but que je vienne à toi de temps en temps. Etrange Non?

Un sourire s’insinua lentement sur les lèvres de Pyriale au fur et à mesure que Rukaïnn évoquait ce « trouble » et Mekidemaru. Laissant passer un long silence pendant lequel elle fixait Rukaïnn d’un regard fixe et perçant comme pour lui montrer la difficulté de sonder ce qu’elle pouvait penser, la Maître Mercenaire s’approchait à pas très lent de l’hybride tout en s’adressant a lui d’une voix très suave, presque envoûtante.

- Parce que tu supposes qu’il existe une personne capable de me troubler Rukaïnn ? Pourtant n’es tu pas celui ayant entrepris cette longue escapade pour venir me parler en personne ?

Le sourire en coin de Pyriale s’accentua, au fur et à mesure qu’elle s’approchait de Rukaïnn et une aura étrange se fit ressentir, une aura attractive accompagnée de lueur rougeoyante presque invisible qui entouré le corps de la Maître Mercenaire ainsi que d’une odeur subtile et envoûtante. Cyonn aurait étrangement reconnu ce phénomène pour en avoir déjà fait l’expérience.

- Tu me demandes si je t’ai retiré Mekidemaru pour avoir ta visite de temps à autre…peut être…mais peut être pas…il est pourtant très révélateur de constater que cette question te travaille, n’est ce pas ? Tu parles de trouble, mais lequel de nous deux est le plus troublé en cet Rukaïnn ? Qui essaye de connaître ce que renferme mon esprit à ton égard ?

Pyriale observait alors la réaction de l’hybride, une lueur joueuse émanait de son regard tout en gardant un ton interrogateur et perturbant. Son visage n’était qu’a 30 cm de celui de Rukaïnn. A l'évidence, la femme a laquelle il s'adressait était bien differente de celles qu'il avait pu connaîre auparavant....très differente...

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Quel était cette étrange impression qui devenait de plus en plus fort lorsque Pyriale marcha vers l'homme. Il jetta un oeil à la rune bleue de Godrïn mais celle-ci ne semblait pas briller. Ce n'est pas une magie, qu'est ce donc? Il se sentait comme attiré par la Maître Mercenaire, et cette odeur qui le rendait de plus en plus perturbé, une douce odeur indescriptible pourtant. Sa bouche s'ouvrait mais rien ne sortait, même pas le moindre son il était comme envoutait.

Il la regardait d'un air surpris mais il se sentait en difficulté, ce n'était pas normal.

Une fois les deux visages très proche, il n'arrivait plus à comprendre l'aura était beaucoup trop puissante pour qu'il resiste.

- 'Tifa.. Non je ne... n'y arrive pas..'

Le visage de Rukainn se r'approcha pour coller un baiser sur les lèvres de Pyriale.

L’élan du visage de Rukaïnn fut stoppé net par l’apposition de l’index de Pyriale sur ses lèvres. Rukaïnn avait donc cédé, la Maître Mercenaire l’avait dompté, déséquilibré, dominé, envoûté. Son esprit avait plié sous la volonté, cela prouvait à quel point la personne qu’il avait en face de lui était bien différente de toutes les autres qu’il avait pu rencontrer. Elle le fixa d’un regard profond qui devint, l’espace d’un instant, écarlate avant que l’aura de la Mercenaire de Lune ne finisse par disparaître soudainement et qu’elle ne se mette à murmurer à l’oreille de son interlocuteur.

- Attention mon hybride…tu allais faire une chose que tu aurais regretté amèrement…Je me demande quel effet cela doit te faire d’avoir perdu a ton propre jeu.

Relâchant la pression de son index et la fixation profonde de son regard vert émeraude, Pyriale emboîta une série de pas laissant ses cheveux virevolter au vent tandis qu’elle s’éloignait de Rukaïnn en s’adressant une dernière fois à lui.

- Ta visite me fait plaisir et je t'en remercie, mais pour l’heure, je crois que je vais devoir te laisser te remettre du choc de tes émotions, je te conseille de rester quelques temps à Min’Raza, si tu ne peux vivre dans notre monde, essaye au moins d’y goûter quelques temps. Mais n’oublies pas que je t’ai montré aujourd’hui que je suis aussi bien une « amie » que ta faille. Aussi tu devras découvrir par toi-même la réponse à la question que tu m’as posé…si tu en as désormais le courage…Bonne soirée Rukaïnn…

Sur ces paroles significatives, la Dirigeante du Mercenariat Min’Razien quitta le Parc, sa silhouette devint une ombre dans la nuit noire, laissant Rukaïnn seul dans sa plus grande surprise.

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L'aura diminua pour disparaitre. L'attraction aussi. Maintenant il en était sur. Ce n'était pas naturel. Il fronça les sourcils la regardant partir au loin ignorant presque les paroles. Plongés dans ses pensées.

- 'Tu m'as eu Pyriale. Je sais que ce n'était pas naturel. C'est impossible, que ce soit naturel. Quelque sois le don que tu as, tu as réussit à m'envouter pour un court instant. Je ne me laisserais plus faire maintenant. Ne crois pas que je suis amoureux de toi car ce n'est pas vrai.'

Il fronça les sourcils encore, serrant les poings. Comment lui, fut il sous l'emprise d'une force quelconque. Une magie? Mais alors pourquoi la rune n'avait elle pas marchée? Il frotta son visage avec ses mains essayant de remettre les idées en place. Peu importe, il tourna la tete vers la lune puis vers le manoir. Il devait rendre visite au prince, mais l'heure était mal choisis. C'est pourquoi il partit plutot vers la Grand-Place essayant d'oublier ce qu'il venait de se produire.